Arts visuels
MEMBRE régulier
Claudine Dontigny

Artiste peintre


Pour Claudine Dontigny, la poésie est la première source d’inspiration.


Originaire de la Mauricie, autodidacte en dessin, Claudine Dontigny décide de parfaire ses connaissances à partir de 1983 pendant 6 ans, dont deux années au baccalauréat en arts plastiques de l’Université du Québec à Trois-Rivières où elle étudie la peinture avec le peintre Jean McEwen et une année en peinture avec le peintre Serge Brunoni. En 1987 et 1988, madame Dontigny travaille en sérigraphie à l’atelier Presse Papier de Trois-Rivières.

Depuis 1983, elle participe à une vingtaine d’expositions collectives, expose depuis 1985 dans plusieurs galeries du Québec et réalise onze expositions individuelles, dont neuf expositions en collaboration avec le Festival international de la poésie. Elle se mérite en 1989 le premier prix au 15e Festival de peinture du grand Prix d’été de Québec. Depuis 1991, sa cote est négociée sur le marché public et inscrite à l’index des arts canadiens.

Claudine Dontigny est représentée en permanence par la galerie d’art La Marée Montante à l’Île d’Orléans et la Galerie du Vieux St-Jean de St-Jean-sur-Richelieu.

Mémoire d’échos logis, une quête à des interrogations existentialistes, un diapason d’histoires, un mouvement des mémoires, un rendez-vous avec nos échos intérieurs d’une terre qui se nourrit d’empreintes et d’un ciel qui se nourrit d’ailes .

Mon approche Guillevicienne

Le temps est la représentation d’une limite dans la durée, qu’il est la discrimination la plus désespérément éprouvée entre le fini et l’éternel. Mon travail porte sur un regard qui se rattache à un moment, et à un endroit, en Gaspésie, l’île Bonaventure, et sur des mots de Guillevic, et sont devenues des entités réelles, biologiquement visibles, et leur anatomie ne peut être remise en question. Ils sont en sécurité dans le poème, et le mot s’est fait regard, ou du regard il s’est fait mot. En tant qu’observateur en quête de la forme, la terre, notre assise et dont j’ai besoin de me sentir durable avec elle. Ici, l’espace se rapproche pour absorber, un symbole de l’immobilité et de l’immuabilité de la matière. Un regard sur la dynamique de vie, la nature, l’eau, les oiseaux et la pierre. Avec elle, nous vivons comme dans un détail du temps, les minutes sont des incisions comme des encoches profondes dans la chair, et le poème nous permet de mettre un tréma sur cette fugacité.




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